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Un gay à Montréal
13 février 2012

Mauvaise personne, mauvais jour.

 

Mauvaise personne, mauvais jour.

Les attentes de l’un ne sont pas nécessairement celles de l’autre.

Comment après deux semaines, (3 rencontres) une personne peut imaginer possible de cerner un autre, à la rigueur de savoir mieux.

J’ai depuis deux semaines une foutue envie de rencontrer des gens, de me faire violence et de tenter de briser le sceau de la timidité, la mienne.

L’envie de ne pas rester seul trop longtemps, mais surtout ce sentiment d’urgence de vivre, l’envie de ne pas terminer mes jours seul. Après la relecture de cette phrase, je me sens minable, mais aucune envie de faire tonton célibat à 39 ans. Un cliché de moins dans mon existence, ça serait déjà ça de gagné.

J’ai bien des dossiers d’ouverts avec des gars, mais rien qui me fait croire que ca va déboucher vers une hypothèque dans les prochaines semaines. C’est long le célibat dites docteur?

En revanche, je me dois d’être honnête, j’ouvre les yeux que pour penser qu’il me manque ton dos dans mon lit. Je respire parfois ton odeur sur un étranger dans le métro, je vire fou. Cette effluve me transporte dans le temps, une époque ou «nous» était conjugables. J’aime cette mélancolie, car c’est tout ce qui me reste de «nous». Malheureusement, maintenant tout ce que je peux voir c’est les fautes de liaisons et surtout l’imparfait obligé des verbes. Je me surprends à me demander ce que consistent tes jours.  Ton regard, une drogue facile qui me manque en ce moment. Mais qu’est-ce que je ferais avec une deuxième (lire 30e) chance? Acte de soumission, abdication à toutes tes demandes.  Déménager ensemble, demain est-ce trop tard pour toi? Bon, je ne suis toujours pas dépassé mon amour face à mon ancien copain. J’espère qu’il reviendra. J’espère ne plus jamais le revoir.

Hécatombe

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